1. |
Prologue (Alerte)
01:09
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Alerte
Sommeil troublé, ça résonne
On n'a trouvé personne pour raisonner les hommes
Pour faire barrage à la haine, déjà les drapeaux rouges flottent sur la plaine
Immobiles on reste mais que Dieu nous pardonne, la vie c'est un crash test pourtant l'impact nous étonne.
J'en vois qui comptent leurs likes, leurs pouces bleus.
La Télé c'est l'opium du peuple on pouvait pas rêver mieux.
Je crois pas au paradis, j'croirais vivre en enfer, là où je vis on peut mourir en allant voir un concert.
Trop de machines de guerre, c'est ça votre monde parfait ? Mon idéal serait d'avoir des machines de paix.
Armes de destructions massives ? La bonne blague. J'crois qu'on n'a plus peur de rien depuis l'époque du goulag.
Enfant du vingt-et-unième siècle j'pourrais vivre dans l'seizième. Ou au trente-sixième dessous, chacun ses problèmes.
Enfants du bruit mais silencieux, cessons la mauvaise foi.
Cette humanité cannibale va s'en mordre les doigts
Sommeil troublé j'entends les ondes ça vibre dans la nuit.
Jungle urbaine, prenez garde, au réveil de l'ours endormi
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2. |
Jungle Urbaine
03:49
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REFRAIN :
Surtout pas de larmes
Il faut rester de marbre
Je suis le fruit tombé de l'arbre
Dans la jungle de mes semblables
Avance, danse, prépare ton oseille
C'est la mécanique, je crois qu'elle fonctionne à merveille.
Mon président me traite de "sans-dent" et pourtant, et pourtant je paye, paye, paye
C'est la jungle urbaine, les singes marquent leur territoire. On se débat dans la mélasse, on voudrait marquer l'histoire.
Qui suis-je pour y croire ?
Un animal au parmi les animaux. Qui s'entretuent en commentaires sur les réseaux sociaux. J'peux plus suivre le fil. T'es pas un homme sans ta belle photo de profil.
A quoi jouent-ils ? Dis-moi à quoi jouent-t-ils ?
Jungle urbaine
C'est la jungle urbaine
REFRAIN
C'est le jour, c'est la nuit, ma ville n'a plus sommeil, toutes ces silhouettes en gris nous cachent le soleil
Le silence est d'or, les murs ont des oreilles, donc ne crie pas si fort, non ne crie pas si fort
On a bâti le monde sur des bases instables, je crois bien que la haine est mon plus bas instinct
Je n'me suis pas levé pour voter ce matin
J'ignore si c'est un choix ou une histoire de flemme
Je crois bien qu'un extrême a gagné ce matin, y penser c'est déjà le début du problème
Y penser c'est déjà le début du problème
REFRAIN
A quoi jouent-ils ? Dis-moi à quoi jouent-t-ils ?
C'est la jungle urbaine
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3. |
Crash Test
04:57
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REFRAIN :
On pourrait manquer de temps
Pour vivre nos rêves au présent
Les imaginer plus grands
Est-ce que j'aurai le talent ?
Je jure que ma ferveur fera vibrer vos playlists
J'ai pas l'droit à l'erreur comme un acrobate entrant sur la piste
Prise de risques maximale, tout à l'instinct comme un animal
L'industrie est un chiotte et ma zik un besoin vital
Ils parlent, parlent, parlent, parlent... La réussite c'est un mystère
Mais moi j'veux renvoyer la balle à ceux qui m'ont inspiré hier
J'ai jamais su m'taire, jamais su faire autre chose non plus
Désolé papa, ton fils t'aime mais il aime aussi l'imprévu.
Ce son c'est mon vécu, mon âme au plus profond, des souvenirs pris, brûlés comme des poupées de chiffon
C'est mes espoirs aussi, tout ce qui fait de moi un homme, les amours, le parcours, j'y ai mis les formes.
J'ai formé mon art à la sueur de mes nuits, en Tupac et Mozart, Dimebag et Lemmy
Tous ensemble, on a prié, réveillé les fantômes, tellement de bruits dans ma tête pendant que mes parents dorment
Ce son c'est le rêve d'un gosse admirant ses idoles j'étais ce point dans la fosse, ce rêveur à l'école. J'étais cette ombre au tableau, ils ne m'ont jamais vu, j'veux laisser dans le rétro ceux qui n'y ont jamais cru..
Je sais qu'échouer c'est possible, certains en sont même sûrs... Mais j'ai la tête dure...
REFRAIN
Un arbre qui dans le désert contre toute attente pousse, une bouteille à la mer remontant les eaux douces...
C'est le genre de miracle que j'aime, ces fragments d'existence, l'oisillon ouvre ses ailes, et sa première chute est une chance.
J'veux mettre l'impossible en musique, traduire l'espoir en partitions, sur instru électrique, blanche, noire, soupir, croche, respiration
Inspiration, excitation, l'air devient son, les pensées des actions.
Action de jeu, joue toi des codes, joue toi des règles et des modes. Des portes, des couloirs des crash-barriers et des normes.
Mets-y la forme, le fond, le sens et le son, la rage, la pression, go !
A trop y croire je m'y perds, mais même perdu je m'étonne, les petits airs que je fredonne se mettent à peser des tonnes. J'ai des rêves de plomb pour ma plume si légère, dans mes efforts, mes rimes je joue au jeu des contraires.
Tout un chacun sur Terre est un génie qui dort. Faut-il une pierre au philosophe quand ses mots valent de l'or ?
C'est fort comme j'espère j'y croirai jusqu'à ma mort et même plus loin encore si y'a une scène en enfer.
Travaille un peu plus dur
Te bloque pas dans une case
Regarde toujours plus haut
Bien attaché à tes bases
Apprends toujours de tes erreurs
Prends bien ton temps et respire
Tu seras paré pour le pire
Et capable du meilleur
Ce son c'est mon vécu
Mon âme au plus profond
Tout ce que je laisserai sur terre après ma crémation
C'est mes espoirs aussi, tout ce qui fait de moi un homme
Avec mes potes et droit dans le mur c'est ça nos rêves de mômes
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4. |
Cannibale
04:54
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Pas de pitié pour les faibles
Dans la machine marche ou crève
C'est comme ça que ça fonctionne, ici la Terre
Terrasse bien ton voisin pour le dépasser
Dépasse toutes les limites, fais des affaires
L'enfer c'est autres sur le bas-côté
On ne pleure pas les morts avant la fin de la guerre
C'est pas moi mais le monde qui est insensible
Quand je tire un missile je fais une prière
"Que ces fils de putes souffrent le plus possible"
Regarde le ciel, ici bas la sauvagerie domine
J'veux des morts à la télé, ma dose d'adrénaline
J'veux vous voir agoniser y'a que ça qui m'anime
On bouffera tous à la fin l'herbe par la racine
Cannibale, animal
Qu'est-ce qu'il reste au final ?
Quand je vois vos cadavres
Je crois que je me régale
REFRAIN :
On est sept milliards d'insectes
Qui se bouffent les ailes
J'atteindrai des sommets
En sciant leurs échelles
Sept milliards d'insectes
Qui finiront sous ma semelle
Je piétinerai des corps
Ne faites pas cette tête
Cannibale, j'ai mes torts
Mais vous aussi vous l'êtes
Pas de morale, pas de règles
Ce cauchemar n'est pas qu'un rêve
C'est pas qu'une expression, l'homme est un loup pour l'homme
Et l'appétit vient en mangeant ton voisin de palier
Celui qui naît agneau finira bête de somme
Et celui trop réglo, n'aura pas que des alliés
Entre les coups de couteaux et les gros diplômes
J'ai vu tant de coups-bas pour quelques médailles
Faudra se lever tôt, j'ai compris étant môme
Que le monde n'appartient qu'à ceux qui sont de taille
Seul au milieu des humains je n'ai plus peur du vide
Même au pays des Lumières je me sens apatride
Faire le bien c'est remplir le tonneau des Danaïdes
Faire le mal la suite logique de mille ans de génocides
Cannibale, animal
Je n'peux que faire le mal
Sauvage et brutal
Rien de plus normal
REFRAIN
Vous aussi, vous êtes...
cannibales...
Sept milliard d'insectes
Qui se bouffent les ailes
J'atteindrai des sommets
En sciant leurs échelles
Je piétinerai des corps
Ne faites pas cette tête
Cannibale j'ai mes torts
Mais vous aussi vous l'êtes
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5. |
Que Dieu Nous Pardonne
05:03
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Que Dieu me pardonne
Que Dieu nous pardonne
D'avoir suivi les voies qui mènent à Babylone
Que Dieu nous pardonne
Que Dieu me pardonne
Je ne suis qu'un homme
Parmi les hommes
Que Dieu me pardonne j'ai bravé le feu divin, ma seule faute est pourtant de ne croire en rien.
De ne croire en personne, aucune voix qui résonne, quelle route est la bonne ? Qui me dictera mon chemin ?
On n'a plus rien à perdre, dans nos horreurs on n'a plus de repères, plus de place sur Terre.
On peut même plus compter sur nos frères, c'est la guerre.
Que les mécréants mettent leurs gilets pare-balles, que le Bataclan joue du death metal, ni croix, ni croissants, ni prières, ni étoiles n'effaceront leur côté animal.
Depuis le départ on est des bêtes de foire
C'est peut-être trop demander que demander qu'on s'aime ?
On récolte ce que l'on sème, au JT tous les soirs
Ceux qui prêchent et ceux qui tuent sont devenus les mêmes
REFFAIN :
On écrit le nom du Seigneur
Avec du sang, de la sueur
On n'ira pas au Paradis
Même la main sur le coeur
C'est la fin des croyances, quelle importance ? Inutile de rêver à la fontaine de Jouvence. Alors on danse. On est tous devenus fous.
Ça fait bien longtemps que Dieu ne croit plus en nous.
Notre planète bleue, dans le noir un pixel, pendu dans l'espace, personne au bout d'la ficelle.
Parfois je regarde le ciel et pense à l'infini, une poussière morte, une poussière en vie, quelle différence ?
J'ai bien compris que c'est qu'une histoire de chance. A qui se fier dans cet espace immense ?
Maintenant que j'y pense on pourrait tous disparaître sans conséquences.
Depuis le départ à la recherche d'un signe
C'est peut-être trop demander que de poser la question
Dieu est absent car l'homme est indigne
Vivement la fin du monde, que ça nous serve de leçon
REFRAIN
On a défié les dogmes
Donné du sens à nos doutes
Quel est le but d'une croix
Sinon de barrer la route ?
On croit sans voir, dans le noir
On veut saisir de l'air
On aura tous disparu
Avant d'y avoir vu clair
Que Dieu nous pardonne
Qu'Allah nous pardonne
Que Yahvé nous pardonne
Que Bouddha nous pardonne
Que les hommes se repentent
De ces erreurs par tonnes
Que les Dieux nous pardonnent
Que Dieu nous pardonne
Que Dieu me pardonne
Je ne suis qu'un homme
Parmi les hommes
Que Dieu me pardonne j'ai bravé le feu divin, ma seule faute est pourtant de ne croire en rien.
De ne croire en personne, aucune voix qui résonne, quelle route est la bonne ? Qui me dictera mon chemin ?
On n'a plus rien à perdre, dans nos horreurs on n'a plus de repères, plus de place sur Terre.
On peut même plus compter sur nos frères, c'est la guerre.
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6. |
Machines de Guerre
05:06
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Ouvrez le feu
Croisez le fer
Nous partons en guerre donc
Faites vos adieux
Que tombent les frontières
Chaussez vos bottes de 7 lieues
Nos saluts militaires
Et nos rois se font vieux
On voulait le paradis sur Terre
On a eu l'enfer, qui dit mieux ?
J'crois que le monde est en colère
Que les âmes sensibles ferment les yeux
Entre hier et demain
Je vois un millénaire en déclin
Mettre un pied devant l'autre dans ce monde de brutes
Marcher droit c'est déjà marcher sur des mines
Tous les soirs un pingouin me joue de la flûte
Et de l'autre main bombarde un pays en ruine
Petrodollars, mauvais présages
Qui mérite vraiment la prison ?
Dis-moi au fond c'est quoi le message
Quand le flic enfonce la matraque dans le côlon ?
Devant le monde qui va brûler je ne voudrais que reculer mais le fait est que la mode n'est pas au calumet de la paix.
J'veux rallumer la flamme, conserver mon âme, balancer des missiles à tout ces enfants de la balle.
Futur à deux balles, à deux vitesse, c'est la grande messe, d'humeur vengeresse, pas de business, qu'est-ce qu'il reste ? De mauvaises histoires à raconter, des cadavres à compter... 3... 2... 1...
REFRAIN :
Feu ! À volonté !
Déterminés
Un goût amer et le poing en l'air
Comme des machines de guerres
Millénaire en déclin
Entre hier et demain
Je vois un millénaire en déclin
Dans toutes les villes j'vois des hécatombes
Au JT ils en parlent comme d'un fait divers
Effet boule de neige, violent comme une bombe
Dont les éclat retombent dans nos salles de concerts
J'veux pas être ce gars qui laisse faire
Qui vit seul à seul avec sa réussite
J'serai le témoin de mon époque de merde
Crierai haut et fort : on tue encore en 2018
Devant mes amis, mes ennemis, mes rêves, j'me demande encore si ça vaut la peine, si ça vaut la mort, si y'aura des pertes, si j'ouvre des portes, si j'ai aussi peur, c'est que j'suis pas si fort, mais...
Sois pas si formel ! Mets-y la forme et le fond, la foule et la furie, la fièvre feront l'affaire.
Brillant comme un phare, comme un sémaphore, vivant c'est ma force, violent c'est ma fierté, c'est mes alliés 3... 2... 1...
REFRAIN
Millénaire en déclin
Armés jusqu'aux dents
Idéal différent
Être armé, c'est le pouvoir
Me débattre c'est mon histoire
Entre hier et demain
Je vois un millénaire en déclin
J'veux que mon cri parvienne à toutes les oreilles
Quand j'écris c'est le siècle qui transpire
Quand je pleure j'espère que le micro s'en souvienne
Chaque métaphore est une balle que je tire.
J'marche dans ma ville c'est la jungle
Les animaux sont bien habillés
Donne leur un salaire, ils deviennent dingues
Imagine seulement qu'on puisse leur donner un flingue...
Devant la sauvagerie de ceux qui laissent passer, et qu'innocemment savent que la seule issue c'est la prochaine salve.
La fuite elle est sûre, et l'honneur est sauf, certes.
Mais les mains sont sales et la moral en perte, idées à l'envers, idéal en berne. Ode alambiquée, utopie des Lumières, ouais.
Pas la même réalité, mais c'est l'envie de faire qui nous poussera toujours à repousser l'enfer. 3... 2... 1....
REFRAIN
Machines de guerres
On est des machines de guerre
Vous êtes des machines de guerre
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7. |
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Silence.
Plus rien à signaler
Qu'est-ce qui a troublé mon sommeil ?
Comme un appel qui dans la nuit a grondé
Vrombi comme une abeille
Plus rien à dire, plus rien à faire
Waking the Sleeping Bear ?
C'est comme un tremblement de terre
Ou peut-être juste un courant d'air ?
Un groupe de plus ? La belle affaire...
On répand bien mieux les virus
Que les minus chez les disquaires
Discret ? Je le suis mais j'espère
Un jour abattre des barrières
Fissurer des plafonds de verre
J'veux des petites gens à ciel ouvert
Machine de guerre j'le serai
Drapeau Rouge à la main
Immobile sur leurs chemins
Cannibale s'il le fallait
Dans la Jungle Urbaine,
sur notre branche, à la scier
Que Dieu Nous Pardonne
d'être assis du mauvais côté
Au moins j'aurais tenté
Pas le Diable, mais ce qu'il en reste
Une forteresse à renverser
Ça sera mon Crash Test
À pleine vitesse, et on verra...
Notre musique, c'est tout ce qu'il restera
Donc sur nos tombes on marquera
"Ici l'ours s'est endormi, mais putain il reviendra"
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Waking The Sleeping Bear Dole, France
La musique de Waking The Sleeping Bear est au carrefour de toutes les colères. Il y est question de temps qui passe, des angoisses de l’avenir de celui qui est consterné par le passé... Sonorités tribales, étouffantes ambiances synthétiques... le «nu-metal» de WTSB martèle des convictions puissantes au rythme d’un phrasé francophone frénétique, tantôt chanté, rappé, crié, etc. ... more
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