1. |
Protase (Punks not dead)
02:29
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Les punks sont pas morts, ils ont vendu l’âme
J’ai rêvé la révolte, mais je l’ai attendue là.
J’ai pas pris les armes,
J’ai laissé faire, lassé
J’les ai vus faire de la merde, dire :
«C’est du passé. C’qui est cassé reste cassé»
Assez d’insolence malsaine
Ces politiques qui vont en taule et sortent au bout de deux semaines.
Inéligibles discrets en attendant qu’on les reprenne.
Et le pire c’est que tout l’monde le sait
Animal sorti de la jungle
Du singe à l’homme y’a qu’un peu de culture
De l’homme au singe pour un vagin
J'crois que l’agenda dit «demain pas de futur»
Non je n’ai pas vu de Dieu, je n’ai vu que le futile
On a créé le droit de vote, et maintenant on vote utile
Carpe Diem pour le meilleur et le pire
Le meilleur remonte à plus loin que mes souvenirs.
On dénonce en filigranes
Addicts à milles dopes
On se taira pour s’enfiler quelques grammes
de reconnaissance : un tweet en top, une vidéo en «tendances France»
Parti d’en bas, j’y suis toujours
Alimente pas la haine, les sales discours
Mes textes en disent long car ma zik est en circuit court
J’la fais pour personne, je la fais par amour
Parlez-donc, parlez-donc,
parlez-donc de c’qui nous fâche pas
J’me contenterai d’brailler sur un basse-bat’
Notre meilleur défaut : on ne change pas
Notre pire qualité : c’est la peur de s’battre
Pas peur de m’battre, nan
Pas peur de m’battre
Protase, les fous espèrent
La paix que j’connais a un goût de guerre
On crie à l’horreur pour les morts d’hier
Mais on arme toujours les artilleurs
Protase, immorale fable
Un homme qui a peur est plus malléable
Gouvernance à la polémique
Quand les joueurs de poker sont en politique
Protase, nouvelle ère
Fantasme doux-amer
Le futur nous fait peur
Notre héritage, c’est nos barrières
Protase, suite instable
«Punks not dead, but so I am»
Déjà un pied dans la dystopie
Le prochain épisode sera historique
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2. |
Interférences
03:50
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Signal brouillé, signal brouillé...
Signal brouillé, signal brouillé...
C’est quand il n’ose
pas se mouiller
Que le metal finit rouillé
Qui est vrai ? Qui est faux ?
L’avis des siens ? L’avis des autres ?
Où être soi...
Sur des ondes de choc, j’ai surfé
Les vagues, les modes, c’est surfait
J’les ai niées en bloc, et le hasard fait bien les choses :
J’ai trouvé des potes qui se shootent à la même dose
On n’est pas de ceux qui doutent mais de ceux qui osent
Le bon goût des autres ne mène nulle part
Et c’est souvent l’erreur qui fait l’oeuvre d’art
Les meilleurs passent par les portes d’en bas
Mets du coeur à la tâche, c’est le mode d’emploi
Le bon conseil, c’est le pire ennemi
Tu vises le sommet ? Bâtis la pyramide
Gravité, inertie : vise au-dessus du coeur de cible
J’veux
Façonner les ombres
Que la lumière éclate
Trop facile d’écouter tout le monde
J’veux tourner le volant sur cette route droite
Comme un singe à son arbre
On s’accrochera à en perdre notre âme
Nombreux à vouloir nous distraire
Au mieux, ils interfèrent
Signal brouillé
Qui m’effraie ? Qui m’inspire ?
Qui me hais ? À quoi j’aspire ?
Va dans un sens
Fais demi-tour
Interférences sur le parcours
Dans quel sens aller ?
Dans quel sens aller ?
Question absconse
Suis des vents contraires
Aux tendances qu’ils annoncent
Dans quel sens aller ?
J’ai la réponse
Suis les portes fermées
Comme accro à la défonce
Refuse l’évidence
Evite les silences faciles
La dissidence docile
Laisse les jamais tranquilles
Reste fou, pas traqué
Laisse pas la foule t’attraper
Oublie ce qu’on t’a matraqué
Reste des couleurs à inventer
Des choses à tenter
J’y laisserai ma santé
Viserai droit le coeur des gens
Malgré les soutiens absentés
Y’a pas plus sur le côté
Qu’ceux qui m’ont laissé de côté
J’use ma voix pour parler fort,
Plutôt que pour mal voter
J’use ma voix à en mourir d’avoir trop chanté
J’veux
Façonner les ombres
Que la lumière éclate
Trop facile d’écouter tout le monde
J’veux tourner le volant sur cette route droite
Comme un singe à son arbre
On s’accrochera à en perdre notre âme
Nombreux à vouloir nous distraire
C’est oublier qu’on s’appelle
Waking The Sleeping Bear
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3. |
Porno Future
04:35
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On perd la tête,
y’a plus rien qui nous inquiète
À marcher à l’aveuglette
À changer de casquettes
On a rangé nos skates, on a rasé nos crêtes, ha !
Rebelles autant qu’on peut l’être
À quelques milliards de dettes
(Quoi ?)
Et la décadence guette
À en croire les gazettes
À quoi bon être honnête ?
Habitués d’la levrette
Par ceux qui tiennent les manettes
J’crois qu’on abuse de la fête
De l’alcool, d’internet
Mais c’est que d’la branlette
Vivement le futur
Les enfants, on vous enverra la facture
Les humains, la nature
Les gens biens, les raclures, tous au pied du mur
Défilé d’nouveautés mais je m’en lasse vite
Écran million de couleurs, j’ai le coeur anthracite
Réalité : douleur / virtuel : antalgique
J’ai plus d’notion des heures,
plus de notion du risque, ouais
Salope d’époque, tension palpable
Virus mortel, gilet jaune, gilet pare-balle
L’avenir m’en parle pas
Le passé j’ai zappé
Le présent à deux doigts
De s’appeler l’imparfait
P.O.R.N.O.
F.U.T.U.R.E.
Le temps gomme les héros
Autant que les erreurs
P.O.R.N.O.
F.U.T.U.R.E.
Plus besoin de héros
Quand on a des acteurs
Tous pacifiques mais jusqu’à quand ?
Accalmie maintenue par l’écran
On se sent libre si l’enclos parait grand
L’avenir appartient à celui qui le comprend
On se complait dans la fiction
On nous vend du cul, notre addiction
Voici mon humble prédiction :
Plus que quelques générations
Avant l’inanition, la disparition
Moi je vis ma vie sans me faire plus d’illusions
Humains canalisons nos instincts indécents
Nos instincts indécents
Au pic d’endorphine on craint la redescente
Sous lumière bleue y’a-t’il une renaissance ?
Dois-je écouter le 20 Heures ou mes 5 sens ?
Agir en conséquence ?
Vivement le futur
Le présent nous aura à l’usure
Nos point de suture ?
Les années qui cacheront nos ratures
On s’est vidé les couilles et les portefeuilles
Pour que demain soit beau faudrait qu’on le veuille
On consomme du nouveau,
Si «c’était mieux avant»,
Je t’invite cordialement à faire ton deuil
Moi j'suis qu’un produit d’mon époque, dégueulasse
Tous les trucs trop vieux on les remplace
Tous les gens trop cons on les surtaxe
Tous les morts sous les ponts on les efface
Le solitaire appelle à la rescousse
Paraît qu’on trouve l’amour sur un 5 pouces
Parait qu’en quelques clics on est famous
Que la photo est mieux si tu la retouches
Le progrès, c’est officiel, on ne l’arrête plus
J'suis un peu plus superficiel à chaque année d’plus
J’me donne quelques années pour faire v’là les thunes
Et me flinguer si je manque de vues...
P.O.R.N.O.
F.U.T.U.R.E.
Le temps gommera nos héros
Ainsi que nos erreurs
Tous pacifiques mais jusqu’à quand ?
Accalmie maintenue par l’écran
On se sent libre si l’enclos parait grand
L’avenir appartient à celui qui le comprend
Tous pacifiques, et maintenant ?
Il serait temps d’éteindre l’écran
On se sent libres, mais l’est-on vraiment ?
L’avenir appartient à celui qui se lève à temps...
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4. |
Des heures
05:30
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Et des heures et des heures
Je cherche des solutions
Trop d’options
Quand je me perds
J’espère
Retrouver la raison
L’erreur est humaine
J’ai retenu la leçon
Rappelle toi petit
Tout ce qu’on a détruit
Tout ce qu’on a rempli
Par peur du vide
On a fait naître la vie
Dans le couloir la mort
Osez me dire que j’ai tort
Et j’oserai en rire
Et des siècles et des siècles pour une table rase
On a signé pour l’enfer depuis l’époque des chambres à gaz
Une question me taraude, derrière mes barreaux je la pose :
« Est-ce qu’on a changé depuis le Moyen-Âge ? » Nan !
Mauvais espace-temps
Jvois pas d’nouvelle histoire,
On n’est pas dans Star War, pas d’nouvel espoir donc...
Ne me laisse pas !
Ne me laisse pas, ne me laisse pas
J’réalise pas, j’réalise pas
Et des heures et des heures
Je cherche des solutions
Trop d’options
Quand je me perds
J’espère
Retrouver la raison
L’erreur est humaine
J’ai retenu la leçon
Rappelle toi mon frère
On n’a rien pu faire
On a vendu notre âme, pensant faire une affaire
Nouveau millénaire
À jouer les plus forts
On aurait peut-être dû fuir
Ou cesser le feu d’abord
On a semé le vent, récolté la colère
On a croisé le fer des bombes nucléaires
A chaque instant je me dis
Que le meilleur est à venir
Et par «meilleur» j’entends
Bien évidemment le pire
Mais bon, qu’est-ce qu’il reste à sauver sous les bombes ?
Pas une âme à l’horizon pour être pacifique.
J’suis bercé d’illusions
Certains meurent de la guerre,
puis-je vivre de ma musique ? Nan !
Ne me laisse pas, ne me laisse pas
J’réalise pas, j’réalise pas
L’horloge tourne à rebours
On tourne autour
Du point de non-retour
Plus aucun recours
Plus aucun remords
C’est face à la mort
Qu’on regrette le parcours
Tous matamores
On a ri devant les faits
On a pleuré devant l’effort
On a fui, devant le faire
Cousu l’histoire de fil d’or
Fait la guerre, fait la paix
Collatéraux dans le décor
Un jour on payera la note
Mais quand ?
Et des heures et des heures
Je cherche des solutions
Trop d’options
Quand je me perds
J’espère
Retrouver la raison
L’erreur est humaine
J’ai retenu la leçon
L’erreur est humaine
L’erreur est humaine
J’ai retourné la question
Cherché des solutions
Pendant des heures...
Et des heures et des heures
Je cherche des solutions
Trop d’options
Quand je me perds
J’espère
Retrouver la raison
L’erreur est humaine
J’ai retenu la leçon
Rappelle toi ma soeur
C’était quoi le bonheur
À l’époque ou l’passé
Nous faisait plus qu’un doigt d’honneur
Plus que mal au coeur
L’histoire c’est des ratures
Écrites par les vainqueurs
L’histoire, c’est des leçons mal apprises
Des sales gamins sur des richesses
mal acquises
C’est des heures et des erreurs, qu’on fera encore
Un scénario qu’on rejouera mais qui nous donne tort
J’compte plus les morts et les balles tirées
Pour défendre des sales idées
Les efforts de quelques agités
Pour récolter l’égalité
Quand s’écouter c’est pas l’idée,
Se confronter, c’est paniquer
Moi tout petit j’ai appris dès que j’ai su marcher
à courir m’abriter
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5. |
Plus rien à perdre
04:31
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Plus rien que j’espère
Y’a plus rien que j’espère
Je broie du noir d’hydrocarbure
Dépotoir d’inconscience pure
J’ai vu dans les yeux des gens
Le reflet de ma nature.
Crépuscule de feu sur mer de pétrole
Ce soir il fait chaud, de quoi se plaint-on ?
Selon ma voisine y’a plus de saisons
Exxon et Total, eux, en rigolent
C’est l’été Indien sous le cercle polaire
Pas de quoi mettre un Trump en colère
J’pense aux prolos, aux décisionnaires
On respire la même atmosphère
Le ciel brunit dans les basses couches
On n’en fait pas cas dans la basse-cour
Personne n’entends les appels au secours
On verra bien après la secousse
Il ne restera qu’une exuvie
Mode construction devient survie
Sous le smog, la planète sous vide
J’me demande qui va en souffrir...
Nos cendres voleront dans l’univers
Nos poussières, à tout jamais perdues
La Terre, c’est qu’un caillou de plus
À part la tête et la planète,
Qu’est-ce qu’ils nous reste à perdre ?
Y’a plus rien que j’espère
Je broie du noir, soyez-en sûrs
C’est qu’une histoire de salissures
J’ai cru qu’en patientant
La mer dissoudrait mes ordures
Nuage de mazout sur terres arides
Joli dégradé de noir sur la carte postale
Croisière pour l’enfer, c’est qu’une escale
On lavera nos péchés sous les pluies acides
C’est donc ça notre fresque ?
Je la peins bêtement, sans y croire ou presque
Jungle urbaine, malsaine, mais je suis pas en reste
Ma boule dans l’espace a trouvé sa peste
Mère Nature a la ménopause, pas cool
On ne distingue plus l’étoile de l’ampoule
Innocent à la barre j’aimerais mettre les voiles
sur un bateau qui coule
Haha !
«Pas de notre faute» diront-il
Pas non plus de la mienne, c’est plus subtil
Quand le vent nous balaiera comme des Playmobils
J’irai noyer mon chagrin dans un bidon d’huile, ouais
Nos cendres voleront dans l’univers
Nos poussières, à tout jamais perdues
La Terre, c’est qu’un caillou de plus
À part la tête et la planète
On n’a plus rien à perdre
Quand l’homme avance, l’humain recule
Le ciel leur tombe sur la tête
Mais ils ne craignent que la croissance nulle
Un corps mort, celui qui l’enterre
Ont le même nombre de particules
Plus rien à perdre
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6. |
Caryocinèse
04:32
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Le destin est facétieux
Parfois assez triste
C’est pas en regardant les cieux
Que je saurai pourquoi j’existe
On parle beaucoup du temps qui passe
Pour ne pas le voir passer
On vit l’ennui propre à l’espèce
Qui s’est perdue dans ses pensées
Les cellules se divisent
Peuplent l’espace et contaminent
«Miracle !» c’est la devise
Est-ce une erreur de la machine ?
Fantasme du vivant qui dure
De l’humanité éternelle,
Suffira d’un vent stellaire
Pour qu’on éclate comme une bulle
Comme une bulle...
Poussière d’étoile
Dans les rayons du Soleil
Être fort ou n’être rien n’est qu’affaire d’échelle
Poussière d’étoile
Disparue quand le vent se lève
Juste après la genèse
Fin de la caryocinèse
Une foule
Puis plus personne
Jamais la Terre
N’en frissonne
Des mondes immenses
Effacés
Dans un silence
Glacé
Je ne connais pas le sens de l’univers
Seulement l’angoisse d’être terre à terre
Soit on en sait trop, soit trop peu
Comment en vouloir à ceux qui croient en Dieu ?
Comment en vouloir a ceux qui croient en Dieu ?
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7. |
Nouvelle dissidence
04:45
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Nouvelle dissidence, nouvelle dissidence...
Je regarde le monde à travers
des yeux d’enfant dans un trou de souris.
Et le monde des adultes me demande de sourire
pour faire bonne impression, être une attraction,
à quand l’ablation de cerveau ?
Ils tournent en rond comme un cerceau.
Que des faux problèmes pour des bastons d’ego.
Maintenant les gosses se passent des guns,
attrapent les crosses et flinguent des classes.
À quand des gus qui pensent : «éducation des cas sociaux» ?
J’allume la télé ça m’agace aussi :
Tous ces politiques qui pensent trouver des solutions,
pavanent à toutes les émissions,
racolent à toutes les occasions,
jusque dans les fêtes à la saucisse.
Malaise, malaise quand je vois ce qu’on pense,
on pardonne aux cons qu’ont la bonne apparence
Attirés
Par le vide et l’évidence
Des années de pénitence
Ne sauraient nous faire pardonner
Abrités
Dans les murailles de ma France
Dans le confort et l’absence d’ambiguïté
La dissidence serait une nouveauté
Je marche au pas, bien entendu
Venez, compagnons d’infortune
On est attendus
Dans les banques, les caisses, les statistiques
Parcours tracés, c’est d’la balistique
Cabalistiques sont leurs discours
Cataclysmiques sont les conséquences
Le SMIC c’est comme une évidence
si tu sors de l’école sans les bonnes connaissances
Condoléances, combats perdus d’avance
Humeurs axées sur le cours de l’essence
On a grandi sans codes,
admis l’obsolescence programmée de nos vies
J'me demande quand vont cramer nos villes ?
Tout est débile, suis-je dans un Vaudeville
qui veut finir mal à tout prix ?
Désabusé ! Seules les horreurs savent m’amuser
J’ai tout vu, tout pensé, j'suis lassé
Si le destin c’est de nous battre alors j’appartiens au passé
Gants de velours, mains de fer
Caresses dans le sens de poil pour calmer nos colères
Rebelle j’en ai pas l’air, confortable dans ma galère
Mon coeur veut appeler la foudre
Ma tête a peur du tonnerre
Finalement est-ce qu’on est
Tous des machines ?
Doux comme des agneaux léthargiques ?
«Chi va piano» reste assis
Loins du réel, comme sous ecstasy
On est bercés de douces comptines
Crois pas ce qu’on dit : faut croire tout ce qu’on dit
Comme l’Innocent de Visconti
On a bien plus de vices qu’on le dit
Mort-vivant parmi les zombies
J’vacille dans ma vie, désolé
Bien entouré mais bien esseulé
Rien à dire, on a le même avis :
On va pas quitter le navire
«C’est la tempête en mer
Ça pourrait être pire
On pourrait être morts
On pourrait vivre l’enfer» - Nan !
Faites pas ces gueules d’enterrement
Y’a pas mort d’homme
On s’fout de notre gueule
Mais pas entièrement
Est-ce que j’espère, nan !
J’attends béatement
Qu’il se passe quelque chose
Qu’à bout de patience, on explose
Me trouver un sens ou une cause
Qu’on voit le pot-aux-roses
La vie, c’est des faux semblants
Bourrés de défauts sanglants
J’me sens le corps sanglé
Et l’esprit comme sous clé
Quand j'vois c’qui est encensé
Et ce qu’on jette, aveuglés
Comme envie de me calfeutrer
M’enfermer, m’absenter
Toucher l’éternité
Sortir dans quelques millénaires
voir ce qu’il reste de notre dignité
Attirés
Par le vide et l’évidence
Des siècles de pénitence
Ne sauraient nous faire pardonner
Abrités
Dans les murailles de ma France
Dans le confort et l’absence d’ambiguïté
La dissidence serait une nouveauté
Agités
Par l’idée de l’existence
Vacuité et diligence
Y’a qu’à détruire pour se consoler
Animés
Par la candeur, l’innocence
Quasi normal, déviance canalisée
La dissidence n’a-t’elle pas d’intérêt ?
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8. |
Épitase (Eaux troubles)
03:20
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Nage, nage, nage dans les eaux troubles
J’suis dans les nuages en creusant mon trou
J’veux qu’on me cherche mais pas qu’on me trouve
J’voudrais être seul mais qu’on m’entoure
J’attends mon tour
S’il arrive un jour,
Si la vie, l’argent
L’autorisent évidemment
Confonds pas médicament et poison calmant
Les diamants, le zircon
L’argent en apparence, les vrais bons placements
La différence, le grand remplacement
Cours pas après le haut du classement
Les premiers de coeur sont souvent perdants
La caravane passe
Où sont les aboiements ?
Si les gens se lassent
Que feront les Kardashian ?
C’est l’affaire d’un instant
Pour que j’me refasse
Tellement habitué à l’échec
Qu’il se voit sur ma face
Si j’entends pas ? J’inverse la phase
J’embrasse la nullité comme si elle était classe
Comme si elle était classe...
Nage, nage, nage, fais gaffe à la noyade
Halte à celui dont l’esprit voyage
Ceux qui diffèrent deviennent vite moyens
Dans un monde qui sait être pitoyable
J’ai fait le nettoyage
Dans ma vie sale, à grandes eaux
J’ai vu l’sublime, et en dessous
Ce que j’ai vu m’a surpris et déçu
À coup de poings dans les dents,
la meilleure façon d’avancer
c’est croche-pattes, pas cadencé
Être le meilleur, tous les devancer
Tout en sachant le romancer
Y’a des réalités qui blessent
J'peux pas toujours être à pleine vitesse
Être au four, au moulin, au business
Au fond j'suis bourré de faiblesses
Au fond du regard des eaux troubles...
J'suis bourré de faiblesses
On est tous bourrés de faiblesses
Nage, nage, nage, en nageant j’ai compris les règles
C’est pas les meilleurs qui tiennent les rennes
Le bien, le mal, c’est des mises en scène
Les voix qui s’élèvent, des nuisances saines
Tout a un prix même la vie d’un homme
Mets la bonne somme et tes meilleurs amis
te crèvent comme un bibendum.
Partout je ne vois que des paradoxes
C’est là l’intox
Pour nos rêves d’adultes on enterre nos rêves de gosses
Y’a un truc d’injuste, comme un genre d’insulte
quand on m’assure ce truc absurde : pour manger faut que tu bosses Pour gagner sa vie faut donner d’son temps
On raccourcit nos nuit, faudrait être contents
Rajoute l’apparat, la couche de fond d’teint
Faire affaire c’est aussi de l’entertainment
Faire affaire c’est aussi de l’entertainment...
Nage, nage, nage, recherche d’une bouée, d’un phare
D’un port, d’un repère quelque part
Bonheur qu’on croit sur l’autre hémisphère
N’est peut-être qu’à quelques pas
On veut bouger, mais en quête de quoi ?
À l’arrivée on se dit parfois
Que le départ, c’était sympa
Immobile, j'fais les cent pas
Quand mon esprit me laisse en bad
J'pense à l’avenir, ce qu’on en fera
Et à cette morale qu’on enfreint
Et si la mort n’était qu’un port ?
Prendre son temps n’serait pas un frein
Est-on heureux n’ayant jamais faim ?
Quand on part sans vouloir plus rien ?
Moi j’partirai par la petite porte, sans auréole
En quête de sensations fortes : mordez-moi dans le glory hole
Donnez-moi de la haine à m’en rendre serial killer,
de l’amour à en faire passer Dorcel pour un réal’ de thrillers
À défaut de s’assagir, à défaut d’se ranger
Dans les eaux troubles et le regard des autres
j’aurai au moins appris à nager.
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9. |
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Ok,
Peines, que seules quelques substances éteignent
Brèves trèves et peines qu’en substance s’éteignent
Peines, que seules quelques substances éteignent
Brèves trèves et peines quand substances s’éteignent
Tête à l’envers, découvre quelques instants d’Eden
Retrouve les enfers quand substances s’éteignent
Peines, quand seul, quand l’existence est terne
Danse éternelle, souffrance sempiternelle
On se met la tête à l’envers !
Un shot de plus
Gardez la monnaie
On cherche juste
Le répit, la paix
Tambourine, charge d’adrenaline
Coeur qui mitraille, crâne sous sédatif
Pas de ligne droite, courant alternatif
Insaisissable est le calme, j’imagine
Ah ! Mon corps m’écrase
Le train de vie déraille, l’envie s’déprave
Un battement de cil depuis le dernier gramme
Le temps fuit, j’vis comme dans un court-métrage
La barque se bloque, la toile se craque
J’vendrais mon froc pour le démon qui m’traque
J’étais pourtant seul à lui passer la bague
Parfois j’en ris, pour faire cesser la blague
J’envie les hommes sans obsessions
Redoute les heures ou brûle l’addiction
Fais trembler les murs entre réel et fiction
Mon coeur balance entre orgasme et affliction
Réveil difficile
Corps à corps, face contre terre
Gorgé jusqu’à l’illicite
Pressé d’finir en enfer
Pour moi aucune prophétie
Ma vie pour celle d’un ver de terre
Plutôt la planche ou la vierge de fer
Qu’un poison de plus dans mes artères
Ah ! Ma gorge m’étrangle !
Les vêtements, la peau et les yeux se détrempent
Trop-plein de sang qui martèle mes tempes
Ça hurle le manque à qui voudra l’entendre
J’veux de l’espace, de l’eau, de l’air,
que cessent les spasmes
J’ai cherché l’extase
Cramé les étapes
Poursuivi les cieux jusqu’à l’épectase
Ou oubliera mes restes comme de la crasse
Tourne....
Ça tourne....
Tourne....
Ça tourne....
J’ai la tête qui tourne...
Entendez-vous les appels à l’aide ?
Ou est-on invisible tant qu’on n’est pas raide ?
Attendez-vous mon dernier soupir ?
Tête à l’envers pour vous voir sourire
J’envie les hommes sans obsessions
Redoute les heures ou brûle l’addiction
Fais trembler les murs entre réel et fiction
Mon coeur balance entre orgasme et affliction
J’ai fui les hommes et tous leurs démons
Bientôt mon heure, fin de l’attraction
Ou est passé le mur entre réel et fiction ?
La mort elle même n’est peut-être qu’une illusion...
Beaucoup trop cherchent comment y voir
Mais y’a pas que l'brouillard qu’ils coupent au couteau
Comme beaucoup, ne voient qu’leur troubles dans le miroir
Soliloque, folie et corde au cou pour outro
Porte de perception pour seule issue de secours
Dans les veine une sorte de perfection s’écoule
Corps en perdition que le SAMU secoue
Encore une vie s’écourte, n’aura qu’un trou pour trône
Quand l’ennui cède place à l’exil social
Quand on s’enivre mais reste insatiable
Quand dans le sang nuit l’indissociable
Que chacun des regards redevient assassin
Déchéance... Déchéance... Déchéance...
Pour l’ensemble du pays ne reste que déchets
Accuser l’enchaîné pour ne pas avouer d’échec
Le faire seul coupable d’être possédé par des chaînes
Déchirement social pour une France qui sombre dans une déchéance
Entendez-vous les appels à l’aide ?
Ou est-on invisible tant qu’on n’est pas raide ?
Attendez-vous mon dernier soupir ?
Tête à l’envers pour vous voir sourire
Attendez-vous mon dernier soupir ?
Tête à l’envers pour vous voir sourire
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10. |
Delenda
04:21
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Sous les pavés la plage...
Haut les mains !
Haut les mains !
Haut les mains !
Haut les mains !
Hoop hoop - That’s the sound of the police
Hoop hoop - Assassins de la police
Casse tête !
Sous la casquette, le bras de l’empire
Casseur, voilà les chasseurs en pire
Alerte est donnée,
faut se battre ou fuir
Sous le couvre-feu,
qui sera le plus dur à cuire ?
Accepte
Pas de procès, que des martyrs
Pas le bon marteau qui vient de férir
Et ça fait «pan pan pan pan» !
Mais qui attaque, qui se défend ?
Allons enfants de l’ex-patrie
Sous les pavés, du béton armé
On cherche encore des portes de sortie
A-t’on seulement le droit de crier ?
PRO PATRIA VIGILANT
Vous avez le droit de garder le silence
DELENDA CARTHAGO
Non ça ne sera pas ma France
Ça ne sera pas ma France
Des lumières de la Renaissance
Aux frontières de l’indécence
Mais qu’est devenue ma France ?
À quelle époque vit-on ?
Quand le juge est bourreau,
combien d’innocents qui tombent ?
À la vie, sur les réseaux,
fallait-t’il un hashtag pour que toutes les vies comptent ?
À qui donner sa confiance, quand les voix
qui s’entendent viennent d’assassins en puissance ?
À quoi sert l’état d’urgence, si y’a que des déviants pour empêcher la déviance ?
Créature bête et méchante
La cravate et le tonfa sont la tête et les jambes
Ça manque d’élégance sur les pavés des champs
LBD-les tous, Dieu redonnera des dents
Créature bête et méchante
Proteste à pas de loup, régresse à pas de géant
Y’a des héros caché parmi les méchants
D’héroïques méchants à la télé
les rôles s’échangent
Allons enfants de l’ex-patrie
Sous les pavés, du béton armé
On cherche encore des portes de sortie
A-t’on seulement le droit de crier ?
PRO PATRIA VIGILANT
Vous avez le droit de garder le silence
DELENDA CARTHAGO
Non ça ne sera pas ma France !
Haut les mains ! Hoop oop
Haut les mains ! Hoop oop
Haut les mains ! Hoop oop
Haut les mains ! Hoop oop
DVRA LEX SED LEX
Interdit d’interdire
DE HUVMANVS NON CVRAT LEX
Quand la police en mieux, c’est la justice en pire
Allons enfants
Haut les mains
Allons enfants
Haut les mains
Allons enfants de l’ex-patrie
Arrache les pavés du béton armé
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11. |
Soldat du sommeil
03:49
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Contrôle l’esprit, le temps, le feu
La nuit tout est mieux
Car c’est moi le héros
Si le jour est triste et fade
Le soir dans le lit j’efface
Les traces de ce que je suis
Et j’affronte les...
Monstres de mes névroses
Des dieux et tant d’autres choses
J’atteindrai le plérôme
Après l’apothéose
C’est la grande évasion
J’ai les songes pour élévation
La quête d’essor est pas si facile
Quand je dors, je sors de l’asile
J’suis pas fort à l’extérieur
Mais avec Morphée, j’suis meilleur
Soldat invincible
Une gloire indicible
Je vous souhaite à tous d’être aussi forts que moi ici
Je rêve qu’à mon reveil tout soit vrai cette fois-ci
J’aimerais être quelqu’un d’autre quand criera la sonnerie
Qu’en sortant le pied du lit j’aurai quitté cette vie (x2)
Un désert que j’emplit
Comme je peux de mes envies
Le drap fait les cent plis
J’y bâtis des empires
Un exil de sommeil
Fait que fuir le Soleil
J’aimerais passer l’éternité
Sur mes deux oreilles
Le quotidien me rends parano
Je vis des bas, imagine les hauts
Au même niveau comme un jeu vidéo
Je me perds dans mes idéaux
Contrôle l’esprit, le temps, le feu
La nuit tout est mieux
Car c’est moi le héros
Si le jour est fade
Le soir j’efface les...
Monstres de mes névroses
Des dieux et tant d’autres choses
J’atteindrai le plérôme
Après l’apothéose
Ne me réveille pas...
Ne me réveille pas...
Ne me réveille pas...
Même l’homme le plus fort
Le soldat que l’on décore
L’affligé à demi-mort
Redevient enfant quand ils dort
Mais moi...
La vie m’a fait défaut
Et dans le regard des autres
Y’a moins l’homme que la faute
Laissez moi être un héros
Laissez moi être un héros...
Laissez-moi ! Laissez-moi ! Laissez-moi !
Ne me réveillez pas ! Laissez-moi !
Ne me réveillez pas ! Laissez-moi !
Pour moi ce sera
Le sommeil ou le trépas
Ce raté de l’éveil sera
Soldat du sommeil ou ne sera pas.
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12. |
Métastases
04:27
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Défilent les heures, j’défie les ombres
Décompte les secondes, muet comme une tombe
Déclinaison de désillusions
Je me mure car le silence est la plus solide des maisons
Les mauvais présages auront ils raison ?
Auraient-ils raison de ma raison ?
Les sages en blancs, messages en noir sur blanc
me disent : «tu passeras pas la saison»
Une jeunesse dans le poison
À se dire qu’on n’est pas seul
À se chercher de bonnes raisons
Justifier l’intoxication
Mourir un peu pour se sentir vivre
Douter un peu du scientifique
Bruler ce corps que l’on sanctifie
Plonger dans le feu d’artifice
Et j’ai poussé les limites jusqu’au regrets
Mais qui est ce reflet à la peau de craie ?
Mais à qui est ce coeur qu’on voit sur l’écran ?
Si je crève maintenant qu’y a-t’il après ?
Poussé jusqu’au regrets
Devant la mort tous égaux
Vous aurez aussi vos regrets
Je pars devant, à bientôt
Dans les veines, métastases
La vie, la mort qui s’entrecroisent
À personne la faute
Ça n’arrive qu’aux autres
Mais l’autre c’était moi
Que Dieu m’en soit témoin
Et ceux qui restent en bas
Et qui m’oublient déjà
Préparez l’heritage
Envisagez demain
Gare au destin
Dans les veines
Métastases
Vision brouillée, sclérotique jaune
Est-ce la peur ou les opiacés qui me rendent barge ?
Honnêtement, j’ai bien plus que mon âge
Et moins envie d’être moi.
Vous me parlez des anges
D’huiles, de sacrements
Me dites des choses qui m’arrangent
Avant que fatalité ne m’allonge
Que mon propre corps ne me ronge
Je ne suis qu’un chiffre de plus
Mon cas n’est qu’un parmi les mourants
Les mains en l’air dans le courant
On précipite l’infarctus
Bientôt qu’un testament
Dont le goût reste amer
Et des médicaments
Qui me laissent de mauvaises tumeurs
Dame nature prends son temps
Dévore les chairs, pas les humeurs
Cruelle est celle qui fit conscient
L’homme du pourquoi de sa douleur
Y’a plus que mes pilules qu’ont des couleurs
L’espoir se dilue dans la colère
Je les hais ces bien-portants
qui me voient six pieds sous terre
Dans les veines, métastases
La vie, la mort qui s’entrecroisent
À personne la faute
Ça n’arrive qu’aux autres
Mais l’autre c’était moi
Que Dieu m’en soit témoin
Et ceux qui restent en bas
Et qui m’oublient déjà
Préparez l’heritage
Envisagez demain
Gare au destin
Dans les veines
Métastases
Pas une seconde, pas une semaine
Sans que distille le désespoir dans mes veines
Pas une seconde, pas une semaine
Sans que l’aiguille tourne a rebours et m’injecte
De la haine...
Pendu au fil, candélabre
J’oscille, me délabre
La flamme vacille dans les larmes
De la vie, prenez garde
Dans les veines, métastases
La vie, la mort qui s’entrecroisent
À personne la faute
Ça n’arrive qu’aux autres
Mais l’autre c’était moi
Que Dieu m’en soit témoin
Et ceux qui restent en bas
Et qui m’oublient déjà
Préparez l’heritage
Envisagez demain
Gare au destin
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13. |
Pogo Culture
02:05
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Tous pacifiques, non, plus maintenant.
J’ai ça dans le sang depuis la naissance
Et si ce pogo était ta dernière danse ?
Dis à ton voisin que tu l’aimes, et pète lui les dents
Fosse aux lions,
Catharsis des corps,
Bosse au front,
Grand temps d’finir dans l’décor
Ça va
De mal en pit
Carnage
Consenti
Raptus collectif,
Impact positif,
Son épileptique,
Rage électrique et
Public cinétique en
Vagues elliptiques
La pression monte
De la lumière à l’ombre
Waking passe d’immonde
à mignon en quelques secondes
J’ai pas la carrure, j’ai pas l’apparence, j’ai pas la parure
Pas l’extravagance, pas les références d’une bête de scène
La beauté, la chance, il me restait le sel
J’ai gardé la passion, ma seul sève
J’ai gardé mes idoles, priant d’être la relève
Pas juste un homme, pas juste un élève
C’est l’premier album, c’est un morceau d’rêve
Pur comme le carbone
Sûr que ça charbonne déjà pour lui faire un petit frère
On oeuvre pour la paix, frère
Waking veut pas d’adversaire
Dans ma bulle comme Asperger
Donc j'fais mes affaires seul
J’ai les visages à Cerbère
Ils aimeraient tous me faire taire
Y’en a peu qui nous aidèrent
Mon crew : que quelques gueules
Tous pacifiques, non, plus maintenant
J’ai ça dans le sang depuis la naissance
Et si ce pogo était ta dernière danse ?
Dis à ton voisin que tu l’aimes tant que t’en as encore le temps
Tant que t’en as encore le temps
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14. |
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C’est la partition de mes ambitions
Ma partie sombre, mes songes d’adolescent
V’là 10 ans que j’écris des sons
Ou l’espoir s’effrite en digressions
J’admire l’espèce suivre l’instinct
Survivre à perte contre le destin
Sourire à peine, rire d’un rien
Face au casse-tête, cueillir l’instant
Faire des drames, des morts, des guerres, du reste
Un simple passe-temps
J’ai peur de rien laisser
Mais au fond personne laissera rien
Ou seront vos légendes quand le Soleil sera éteint ?
Jusqu’à la fin des temps, et peut-être encore plus loin
Je prierai pour qu’on entende dans l’écho nos refrains
« Sois juste un humain normal »
Toute ta vie on te répétera d’avoir des rêves abordables
Moi je serai soit un pirate à l’abordage
Soit vous m’trouverez dans un garage
la tête au bout d’un cordage
Ce qu’il nous reste c’est du temps à consumer
La musique pour se consoler
Et des amis pour faire les cons, se saouler
J’y pense souvent, poussière dans les vents solaires
La vie est un miracle et nous on se bat pour un salaire
Surtout ceux d’en bas : « mince alors ! »
Le travail c’est délétère quand ta survie dépend de ton taux horaire,
De tout ton labeur,
De la chance un peu,
De si t’as pas peur,
De si t’as pas de doutes...
Mais l’avenir c’est un gamin qui joue seul sur la route
Tant que la rage s’estompe
Qu’on fuit la baston
On se réfugiera dans des bastions de certitudes
Passe ton chemin si tu votes le status quo
Le monde est malade, les hommes se rassurent
L’espoir c’est ceux qui luttent, artisans de la cassure
Regarde le passé, par devoir de culture
Apprends du présent, et bat-toi pour nos futurs
Porno Future
Catastase
Nouvelle ère
Nan
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Waking The Sleeping Bear Dole, France
La musique de Waking The Sleeping Bear est au carrefour de toutes les colères. Il y est question de temps qui passe, des angoisses de l’avenir de celui qui est consterné par le passé... Sonorités tribales, étouffantes ambiances synthétiques... le «nu-metal» de WTSB martèle des convictions puissantes au rythme d’un phrasé francophone frénétique, tantôt chanté, rappé, crié, etc. ... more
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