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Porno Future (album)

by Waking The Sleeping Bear

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jpdubs Album tout simplement incroyable. Amateur de la scène métal française depuis le début des années 2000, je dois dire que suis époustouflé par le travail qui a été engagé par ce jeune groupe. Tout y est : Mélodies, breakdowns, atmosphères, samples, textes inspirés avec des visuels soignés et cohérents. L'héritage et le renouveau du métal à la française en un seul album. Un vrai régal. Fans de Sidilarsen, Psykup, Mass hysteria, Masnada, Rãgarãja, Unswabbed ou Pleymo : foncez Favorite track: La tête à l'envers feat. Jee de LeBoy (ASK).
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1.
Les punks sont pas morts, ils ont vendu l’âme J’ai rêvé la révolte, mais je l’ai attendue là. J’ai pas pris les armes, J’ai laissé faire, lassé J’les ai vus faire de la merde, dire : «C’est du passé. C’qui est cassé reste cassé» Assez d’insolence malsaine Ces politiques qui vont en taule et sortent au bout de deux semaines. Inéligibles discrets en attendant qu’on les reprenne. Et le pire c’est que tout l’monde le sait Animal sorti de la jungle Du singe à l’homme y’a qu’un peu de culture De l’homme au singe pour un vagin J'crois que l’agenda dit «demain pas de futur» Non je n’ai pas vu de Dieu, je n’ai vu que le futile On a créé le droit de vote, et maintenant on vote utile Carpe Diem pour le meilleur et le pire Le meilleur remonte à plus loin que mes souvenirs. On dénonce en filigranes Addicts à milles dopes On se taira pour s’enfiler quelques grammes de reconnaissance : un tweet en top, une vidéo en «tendances France» Parti d’en bas, j’y suis toujours Alimente pas la haine, les sales discours Mes textes en disent long car ma zik est en circuit court J’la fais pour personne, je la fais par amour Parlez-donc, parlez-donc, parlez-donc de c’qui nous fâche pas J’me contenterai d’brailler sur un basse-bat’ Notre meilleur défaut : on ne change pas Notre pire qualité : c’est la peur de s’battre Pas peur de m’battre, nan Pas peur de m’battre Protase, les fous espèrent La paix que j’connais a un goût de guerre On crie à l’horreur pour les morts d’hier Mais on arme toujours les artilleurs Protase, immorale fable Un homme qui a peur est plus malléable Gouvernance à la polémique Quand les joueurs de poker sont en politique Protase, nouvelle ère Fantasme doux-amer Le futur nous fait peur Notre héritage, c’est nos barrières Protase, suite instable «Punks not dead, but so I am» Déjà un pied dans la dystopie Le prochain épisode sera historique
2.
Signal brouillé, signal brouillé... Signal brouillé, signal brouillé... C’est quand il n’ose pas se mouiller Que le metal finit rouillé Qui est vrai ? Qui est faux ? L’avis des siens ? L’avis des autres ? Où être soi... Sur des ondes de choc, j’ai surfé Les vagues, les modes, c’est surfait J’les ai niées en bloc, et le hasard fait bien les choses : J’ai trouvé des potes qui se shootent à la même dose On n’est pas de ceux qui doutent mais de ceux qui osent Le bon goût des autres ne mène nulle part Et c’est souvent l’erreur qui fait l’oeuvre d’art Les meilleurs passent par les portes d’en bas Mets du coeur à la tâche, c’est le mode d’emploi Le bon conseil, c’est le pire ennemi Tu vises le sommet ? Bâtis la pyramide Gravité, inertie : vise au-dessus du coeur de cible J’veux Façonner les ombres Que la lumière éclate Trop facile d’écouter tout le monde J’veux tourner le volant sur cette route droite Comme un singe à son arbre On s’accrochera à en perdre notre âme Nombreux à vouloir nous distraire Au mieux, ils interfèrent Signal brouillé Qui m’effraie ? Qui m’inspire ? Qui me hais ? À quoi j’aspire ? Va dans un sens Fais demi-tour Interférences sur le parcours Dans quel sens aller ? Dans quel sens aller ? Question absconse Suis des vents contraires Aux tendances qu’ils annoncent Dans quel sens aller ? J’ai la réponse Suis les portes fermées Comme accro à la défonce Refuse l’évidence Evite les silences faciles La dissidence docile Laisse les jamais tranquilles Reste fou, pas traqué Laisse pas la foule t’attraper Oublie ce qu’on t’a matraqué Reste des couleurs à inventer Des choses à tenter J’y laisserai ma santé Viserai droit le coeur des gens Malgré les soutiens absentés Y’a pas plus sur le côté Qu’ceux qui m’ont laissé de côté J’use ma voix pour parler fort, Plutôt que pour mal voter J’use ma voix à en mourir d’avoir trop chanté J’veux Façonner les ombres Que la lumière éclate Trop facile d’écouter tout le monde J’veux tourner le volant sur cette route droite Comme un singe à son arbre On s’accrochera à en perdre notre âme Nombreux à vouloir nous distraire C’est oublier qu’on s’appelle Waking The Sleeping Bear
3.
Porno Future 04:35
On perd la tête, y’a plus rien qui nous inquiète À marcher à l’aveuglette À changer de casquettes On a rangé nos skates, on a rasé nos crêtes, ha ! Rebelles autant qu’on peut l’être À quelques milliards de dettes (Quoi ?) Et la décadence guette À en croire les gazettes À quoi bon être honnête ? Habitués d’la levrette Par ceux qui tiennent les manettes J’crois qu’on abuse de la fête De l’alcool, d’internet Mais c’est que d’la branlette Vivement le futur Les enfants, on vous enverra la facture Les humains, la nature Les gens biens, les raclures, tous au pied du mur Défilé d’nouveautés mais je m’en lasse vite Écran million de couleurs, j’ai le coeur anthracite Réalité : douleur / virtuel : antalgique J’ai plus d’notion des heures, plus de notion du risque, ouais Salope d’époque, tension palpable Virus mortel, gilet jaune, gilet pare-balle L’avenir m’en parle pas Le passé j’ai zappé Le présent à deux doigts De s’appeler l’imparfait P.O.R.N.O. F.U.T.U.R.E. Le temps gomme les héros Autant que les erreurs P.O.R.N.O. F.U.T.U.R.E. Plus besoin de héros Quand on a des acteurs Tous pacifiques mais jusqu’à quand ? Accalmie maintenue par l’écran On se sent libre si l’enclos parait grand L’avenir appartient à celui qui le comprend On se complait dans la fiction On nous vend du cul, notre addiction Voici mon humble prédiction : Plus que quelques générations Avant l’inanition, la disparition Moi je vis ma vie sans me faire plus d’illusions Humains canalisons nos instincts indécents Nos instincts indécents Au pic d’endorphine on craint la redescente Sous lumière bleue y’a-t’il une renaissance ? Dois-je écouter le 20 Heures ou mes 5 sens ? Agir en conséquence ? Vivement le futur Le présent nous aura à l’usure Nos point de suture ? Les années qui cacheront nos ratures On s’est vidé les couilles et les portefeuilles Pour que demain soit beau faudrait qu’on le veuille On consomme du nouveau, Si «c’était mieux avant», Je t’invite cordialement à faire ton deuil Moi j'suis qu’un produit d’mon époque, dégueulasse Tous les trucs trop vieux on les remplace Tous les gens trop cons on les surtaxe Tous les morts sous les ponts on les efface Le solitaire appelle à la rescousse Paraît qu’on trouve l’amour sur un 5 pouces Parait qu’en quelques clics on est famous Que la photo est mieux si tu la retouches Le progrès, c’est officiel, on ne l’arrête plus J'suis un peu plus superficiel à chaque année d’plus J’me donne quelques années pour faire v’là les thunes Et me flinguer si je manque de vues... P.O.R.N.O. F.U.T.U.R.E. Le temps gommera nos héros Ainsi que nos erreurs Tous pacifiques mais jusqu’à quand ? Accalmie maintenue par l’écran On se sent libre si l’enclos parait grand L’avenir appartient à celui qui le comprend Tous pacifiques, et maintenant ? Il serait temps d’éteindre l’écran On se sent libres, mais l’est-on vraiment ? L’avenir appartient à celui qui se lève à temps...
4.
Des heures 05:30
Et des heures et des heures Je cherche des solutions Trop d’options Quand je me perds J’espère Retrouver la raison L’erreur est humaine J’ai retenu la leçon Rappelle toi petit Tout ce qu’on a détruit Tout ce qu’on a rempli Par peur du vide On a fait naître la vie Dans le couloir la mort Osez me dire que j’ai tort Et j’oserai en rire Et des siècles et des siècles pour une table rase On a signé pour l’enfer depuis l’époque des chambres à gaz Une question me taraude, derrière mes barreaux je la pose : « Est-ce qu’on a changé depuis le Moyen-Âge ? » Nan ! Mauvais espace-temps Jvois pas d’nouvelle histoire, On n’est pas dans Star War, pas d’nouvel espoir donc... Ne me laisse pas ! Ne me laisse pas, ne me laisse pas J’réalise pas, j’réalise pas Et des heures et des heures Je cherche des solutions Trop d’options Quand je me perds J’espère Retrouver la raison L’erreur est humaine J’ai retenu la leçon Rappelle toi mon frère On n’a rien pu faire On a vendu notre âme, pensant faire une affaire Nouveau millénaire À jouer les plus forts On aurait peut-être dû fuir Ou cesser le feu d’abord On a semé le vent, récolté la colère On a croisé le fer des bombes nucléaires A chaque instant je me dis Que le meilleur est à venir Et par «meilleur» j’entends Bien évidemment le pire Mais bon, qu’est-ce qu’il reste à sauver sous les bombes ? Pas une âme à l’horizon pour être pacifique. J’suis bercé d’illusions Certains meurent de la guerre, puis-je vivre de ma musique ? Nan ! Ne me laisse pas, ne me laisse pas J’réalise pas, j’réalise pas L’horloge tourne à rebours On tourne autour Du point de non-retour Plus aucun recours Plus aucun remords C’est face à la mort Qu’on regrette le parcours Tous matamores On a ri devant les faits On a pleuré devant l’effort On a fui, devant le faire Cousu l’histoire de fil d’or Fait la guerre, fait la paix Collatéraux dans le décor Un jour on payera la note Mais quand ? Et des heures et des heures Je cherche des solutions Trop d’options Quand je me perds J’espère Retrouver la raison L’erreur est humaine J’ai retenu la leçon L’erreur est humaine L’erreur est humaine J’ai retourné la question Cherché des solutions Pendant des heures... Et des heures et des heures Je cherche des solutions Trop d’options Quand je me perds J’espère Retrouver la raison L’erreur est humaine J’ai retenu la leçon Rappelle toi ma soeur C’était quoi le bonheur À l’époque ou l’passé Nous faisait plus qu’un doigt d’honneur Plus que mal au coeur L’histoire c’est des ratures Écrites par les vainqueurs L’histoire, c’est des leçons mal apprises Des sales gamins sur des richesses mal acquises C’est des heures et des erreurs, qu’on fera encore Un scénario qu’on rejouera mais qui nous donne tort J’compte plus les morts et les balles tirées Pour défendre des sales idées Les efforts de quelques agités Pour récolter l’égalité Quand s’écouter c’est pas l’idée, Se confronter, c’est paniquer Moi tout petit j’ai appris dès que j’ai su marcher à courir m’abriter
5.
Plus rien que j’espère Y’a plus rien que j’espère Je broie du noir d’hydrocarbure Dépotoir d’inconscience pure J’ai vu dans les yeux des gens Le reflet de ma nature. Crépuscule de feu sur mer de pétrole Ce soir il fait chaud, de quoi se plaint-on ? Selon ma voisine y’a plus de saisons Exxon et Total, eux, en rigolent C’est l’été Indien sous le cercle polaire Pas de quoi mettre un Trump en colère J’pense aux prolos, aux décisionnaires On respire la même atmosphère Le ciel brunit dans les basses couches On n’en fait pas cas dans la basse-cour Personne n’entends les appels au secours On verra bien après la secousse Il ne restera qu’une exuvie Mode construction devient survie Sous le smog, la planète sous vide J’me demande qui va en souffrir... Nos cendres voleront dans l’univers Nos poussières, à tout jamais perdues La Terre, c’est qu’un caillou de plus À part la tête et la planète, Qu’est-ce qu’ils nous reste à perdre ? Y’a plus rien que j’espère Je broie du noir, soyez-en sûrs C’est qu’une histoire de salissures J’ai cru qu’en patientant La mer dissoudrait mes ordures Nuage de mazout sur terres arides Joli dégradé de noir sur la carte postale Croisière pour l’enfer, c’est qu’une escale On lavera nos péchés sous les pluies acides C’est donc ça notre fresque ? Je la peins bêtement, sans y croire ou presque Jungle urbaine, malsaine, mais je suis pas en reste Ma boule dans l’espace a trouvé sa peste Mère Nature a la ménopause, pas cool On ne distingue plus l’étoile de l’ampoule Innocent à la barre j’aimerais mettre les voiles sur un bateau qui coule Haha ! «Pas de notre faute» diront-il Pas non plus de la mienne, c’est plus subtil Quand le vent nous balaiera comme des Playmobils J’irai noyer mon chagrin dans un bidon d’huile, ouais Nos cendres voleront dans l’univers Nos poussières, à tout jamais perdues La Terre, c’est qu’un caillou de plus À part la tête et la planète On n’a plus rien à perdre Quand l’homme avance, l’humain recule Le ciel leur tombe sur la tête Mais ils ne craignent que la croissance nulle Un corps mort, celui qui l’enterre Ont le même nombre de particules Plus rien à perdre
6.
Caryocinèse 04:32
Le destin est facétieux Parfois assez triste C’est pas en regardant les cieux Que je saurai pourquoi j’existe On parle beaucoup du temps qui passe Pour ne pas le voir passer On vit l’ennui propre à l’espèce Qui s’est perdue dans ses pensées Les cellules se divisent Peuplent l’espace et contaminent «Miracle !» c’est la devise Est-ce une erreur de la machine ? Fantasme du vivant qui dure De l’humanité éternelle, Suffira d’un vent stellaire Pour qu’on éclate comme une bulle Comme une bulle... Poussière d’étoile Dans les rayons du Soleil Être fort ou n’être rien n’est qu’affaire d’échelle Poussière d’étoile Disparue quand le vent se lève Juste après la genèse Fin de la caryocinèse Une foule Puis plus personne Jamais la Terre N’en frissonne Des mondes immenses Effacés Dans un silence Glacé Je ne connais pas le sens de l’univers Seulement l’angoisse d’être terre à terre Soit on en sait trop, soit trop peu Comment en vouloir à ceux qui croient en Dieu ? Comment en vouloir a ceux qui croient en Dieu ?
7.
Nouvelle dissidence, nouvelle dissidence... Je regarde le monde à travers des yeux d’enfant dans un trou de souris. Et le monde des adultes me demande de sourire pour faire bonne impression, être une attraction, à quand l’ablation de cerveau ? Ils tournent en rond comme un cerceau. Que des faux problèmes pour des bastons d’ego. Maintenant les gosses se passent des guns, attrapent les crosses et flinguent des classes. À quand des gus qui pensent : «éducation des cas sociaux» ? J’allume la télé ça m’agace aussi : Tous ces politiques qui pensent trouver des solutions, pavanent à toutes les émissions, racolent à toutes les occasions, jusque dans les fêtes à la saucisse. Malaise, malaise quand je vois ce qu’on pense, on pardonne aux cons qu’ont la bonne apparence Attirés Par le vide et l’évidence Des années de pénitence Ne sauraient nous faire pardonner Abrités Dans les murailles de ma France Dans le confort et l’absence d’ambiguïté La dissidence serait une nouveauté Je marche au pas, bien entendu Venez, compagnons d’infortune On est attendus Dans les banques, les caisses, les statistiques Parcours tracés, c’est d’la balistique Cabalistiques sont leurs discours Cataclysmiques sont les conséquences Le SMIC c’est comme une évidence si tu sors de l’école sans les bonnes connaissances Condoléances, combats perdus d’avance Humeurs axées sur le cours de l’essence On a grandi sans codes, admis l’obsolescence programmée de nos vies J'me demande quand vont cramer nos villes ? Tout est débile, suis-je dans un Vaudeville qui veut finir mal à tout prix ? Désabusé ! Seules les horreurs savent m’amuser J’ai tout vu, tout pensé, j'suis lassé Si le destin c’est de nous battre alors j’appartiens au passé Gants de velours, mains de fer Caresses dans le sens de poil pour calmer nos colères Rebelle j’en ai pas l’air, confortable dans ma galère Mon coeur veut appeler la foudre Ma tête a peur du tonnerre Finalement est-ce qu’on est Tous des machines ? Doux comme des agneaux léthargiques ? «Chi va piano» reste assis Loins du réel, comme sous ecstasy On est bercés de douces comptines Crois pas ce qu’on dit : faut croire tout ce qu’on dit Comme l’Innocent de Visconti On a bien plus de vices qu’on le dit Mort-vivant parmi les zombies J’vacille dans ma vie, désolé Bien entouré mais bien esseulé Rien à dire, on a le même avis : On va pas quitter le navire «C’est la tempête en mer Ça pourrait être pire On pourrait être morts On pourrait vivre l’enfer» - Nan ! Faites pas ces gueules d’enterrement Y’a pas mort d’homme On s’fout de notre gueule Mais pas entièrement Est-ce que j’espère, nan ! J’attends béatement Qu’il se passe quelque chose Qu’à bout de patience, on explose Me trouver un sens ou une cause Qu’on voit le pot-aux-roses La vie, c’est des faux semblants Bourrés de défauts sanglants J’me sens le corps sanglé Et l’esprit comme sous clé Quand j'vois c’qui est encensé Et ce qu’on jette, aveuglés Comme envie de me calfeutrer M’enfermer, m’absenter Toucher l’éternité Sortir dans quelques millénaires voir ce qu’il reste de notre dignité Attirés Par le vide et l’évidence Des siècles de pénitence Ne sauraient nous faire pardonner Abrités Dans les murailles de ma France Dans le confort et l’absence d’ambiguïté La dissidence serait une nouveauté Agités Par l’idée de l’existence Vacuité et diligence Y’a qu’à détruire pour se consoler Animés Par la candeur, l’innocence Quasi normal, déviance canalisée La dissidence n’a-t’elle pas d’intérêt ?
8.
Nage, nage, nage dans les eaux troubles J’suis dans les nuages en creusant mon trou J’veux qu’on me cherche mais pas qu’on me trouve J’voudrais être seul mais qu’on m’entoure J’attends mon tour S’il arrive un jour, Si la vie, l’argent L’autorisent évidemment Confonds pas médicament et poison calmant Les diamants, le zircon L’argent en apparence, les vrais bons placements La différence, le grand remplacement Cours pas après le haut du classement Les premiers de coeur sont souvent perdants La caravane passe Où sont les aboiements ? Si les gens se lassent Que feront les Kardashian ? C’est l’affaire d’un instant Pour que j’me refasse Tellement habitué à l’échec Qu’il se voit sur ma face Si j’entends pas ? J’inverse la phase J’embrasse la nullité comme si elle était classe Comme si elle était classe... Nage, nage, nage, fais gaffe à la noyade Halte à celui dont l’esprit voyage Ceux qui diffèrent deviennent vite moyens Dans un monde qui sait être pitoyable J’ai fait le nettoyage Dans ma vie sale, à grandes eaux J’ai vu l’sublime, et en dessous Ce que j’ai vu m’a surpris et déçu À coup de poings dans les dents, la meilleure façon d’avancer c’est croche-pattes, pas cadencé Être le meilleur, tous les devancer Tout en sachant le romancer Y’a des réalités qui blessent J'peux pas toujours être à pleine vitesse Être au four, au moulin, au business Au fond j'suis bourré de faiblesses Au fond du regard des eaux troubles... J'suis bourré de faiblesses On est tous bourrés de faiblesses Nage, nage, nage, en nageant j’ai compris les règles C’est pas les meilleurs qui tiennent les rennes Le bien, le mal, c’est des mises en scène Les voix qui s’élèvent, des nuisances saines Tout a un prix même la vie d’un homme Mets la bonne somme et tes meilleurs amis te crèvent comme un bibendum. Partout je ne vois que des paradoxes C’est là l’intox Pour nos rêves d’adultes on enterre nos rêves de gosses Y’a un truc d’injuste, comme un genre d’insulte quand on m’assure ce truc absurde : pour manger faut que tu bosses Pour gagner sa vie faut donner d’son temps On raccourcit nos nuit, faudrait être contents Rajoute l’apparat, la couche de fond d’teint Faire affaire c’est aussi de l’entertainment Faire affaire c’est aussi de l’entertainment... Nage, nage, nage, recherche d’une bouée, d’un phare D’un port, d’un repère quelque part Bonheur qu’on croit sur l’autre hémisphère N’est peut-être qu’à quelques pas On veut bouger, mais en quête de quoi ? À l’arrivée on se dit parfois Que le départ, c’était sympa Immobile, j'fais les cent pas Quand mon esprit me laisse en bad J'pense à l’avenir, ce qu’on en fera Et à cette morale qu’on enfreint Et si la mort n’était qu’un port ? Prendre son temps n’serait pas un frein Est-on heureux n’ayant jamais faim ? Quand on part sans vouloir plus rien ? Moi j’partirai par la petite porte, sans auréole En quête de sensations fortes : mordez-moi dans le glory hole Donnez-moi de la haine à m’en rendre serial killer, de l’amour à en faire passer Dorcel pour un réal’ de thrillers À défaut de s’assagir, à défaut d’se ranger Dans les eaux troubles et le regard des autres j’aurai au moins appris à nager.
9.
Ok, Peines, que seules quelques substances éteignent Brèves trèves et peines qu’en substance s’éteignent Peines, que seules quelques substances éteignent Brèves trèves et peines quand substances s’éteignent Tête à l’envers, découvre quelques instants d’Eden Retrouve les enfers quand substances s’éteignent Peines, quand seul, quand l’existence est terne Danse éternelle, souffrance sempiternelle On se met la tête à l’envers ! Un shot de plus Gardez la monnaie On cherche juste Le répit, la paix Tambourine, charge d’adrenaline Coeur qui mitraille, crâne sous sédatif Pas de ligne droite, courant alternatif Insaisissable est le calme, j’imagine Ah ! Mon corps m’écrase Le train de vie déraille, l’envie s’déprave Un battement de cil depuis le dernier gramme Le temps fuit, j’vis comme dans un court-métrage La barque se bloque, la toile se craque J’vendrais mon froc pour le démon qui m’traque J’étais pourtant seul à lui passer la bague Parfois j’en ris, pour faire cesser la blague J’envie les hommes sans obsessions Redoute les heures ou brûle l’addiction Fais trembler les murs entre réel et fiction Mon coeur balance entre orgasme et affliction Réveil difficile Corps à corps, face contre terre Gorgé jusqu’à l’illicite Pressé d’finir en enfer Pour moi aucune prophétie Ma vie pour celle d’un ver de terre Plutôt la planche ou la vierge de fer Qu’un poison de plus dans mes artères Ah ! Ma gorge m’étrangle ! Les vêtements, la peau et les yeux se détrempent Trop-plein de sang qui martèle mes tempes Ça hurle le manque à qui voudra l’entendre J’veux de l’espace, de l’eau, de l’air, que cessent les spasmes J’ai cherché l’extase Cramé les étapes Poursuivi les cieux jusqu’à l’épectase Ou oubliera mes restes comme de la crasse Tourne.... Ça tourne.... Tourne.... Ça tourne.... J’ai la tête qui tourne... Entendez-vous les appels à l’aide ? Ou est-on invisible tant qu’on n’est pas raide ? Attendez-vous mon dernier soupir ? Tête à l’envers pour vous voir sourire J’envie les hommes sans obsessions Redoute les heures ou brûle l’addiction Fais trembler les murs entre réel et fiction Mon coeur balance entre orgasme et affliction J’ai fui les hommes et tous leurs démons Bientôt mon heure, fin de l’attraction Ou est passé le mur entre réel et fiction ? La mort elle même n’est peut-être qu’une illusion... Beaucoup trop cherchent comment y voir Mais y’a pas que l'brouillard qu’ils coupent au couteau Comme beaucoup, ne voient qu’leur troubles dans le miroir Soliloque, folie et corde au cou pour outro Porte de perception pour seule issue de secours Dans les veine une sorte de perfection s’écoule Corps en perdition que le SAMU secoue Encore une vie s’écourte, n’aura qu’un trou pour trône Quand l’ennui cède place à l’exil social Quand on s’enivre mais reste insatiable Quand dans le sang nuit l’indissociable Que chacun des regards redevient assassin Déchéance... Déchéance... Déchéance... Pour l’ensemble du pays ne reste que déchets Accuser l’enchaîné pour ne pas avouer d’échec Le faire seul coupable d’être possédé par des chaînes Déchirement social pour une France qui sombre dans une déchéance Entendez-vous les appels à l’aide ? Ou est-on invisible tant qu’on n’est pas raide ? Attendez-vous mon dernier soupir ? Tête à l’envers pour vous voir sourire Attendez-vous mon dernier soupir ? Tête à l’envers pour vous voir sourire
10.
Delenda 04:21
Sous les pavés la plage... Haut les mains ! Haut les mains ! Haut les mains ! Haut les mains ! Hoop hoop - That’s the sound of the police Hoop hoop - Assassins de la police Casse tête ! Sous la casquette, le bras de l’empire Casseur, voilà les chasseurs en pire Alerte est donnée, faut se battre ou fuir Sous le couvre-feu, qui sera le plus dur à cuire ? Accepte Pas de procès, que des martyrs Pas le bon marteau qui vient de férir Et ça fait «pan pan pan pan» ! Mais qui attaque, qui se défend ? Allons enfants de l’ex-patrie Sous les pavés, du béton armé On cherche encore des portes de sortie A-t’on seulement le droit de crier ? PRO PATRIA VIGILANT Vous avez le droit de garder le silence DELENDA CARTHAGO Non ça ne sera pas ma France Ça ne sera pas ma France Des lumières de la Renaissance Aux frontières de l’indécence Mais qu’est devenue ma France ? À quelle époque vit-on ? Quand le juge est bourreau, combien d’innocents qui tombent ? À la vie, sur les réseaux, fallait-t’il un hashtag pour que toutes les vies comptent ? À qui donner sa confiance, quand les voix qui s’entendent viennent d’assassins en puissance ? À quoi sert l’état d’urgence, si y’a que des déviants pour empêcher la déviance ? Créature bête et méchante La cravate et le tonfa sont la tête et les jambes Ça manque d’élégance sur les pavés des champs LBD-les tous, Dieu redonnera des dents Créature bête et méchante Proteste à pas de loup, régresse à pas de géant Y’a des héros caché parmi les méchants D’héroïques méchants à la télé les rôles s’échangent Allons enfants de l’ex-patrie Sous les pavés, du béton armé On cherche encore des portes de sortie A-t’on seulement le droit de crier ? PRO PATRIA VIGILANT Vous avez le droit de garder le silence DELENDA CARTHAGO Non ça ne sera pas ma France ! Haut les mains ! Hoop oop Haut les mains ! Hoop oop Haut les mains ! Hoop oop Haut les mains ! Hoop oop DVRA LEX SED LEX Interdit d’interdire DE HUVMANVS NON CVRAT LEX Quand la police en mieux, c’est la justice en pire Allons enfants Haut les mains Allons enfants Haut les mains Allons enfants de l’ex-patrie Arrache les pavés du béton armé
11.
Contrôle l’esprit, le temps, le feu La nuit tout est mieux Car c’est moi le héros Si le jour est triste et fade Le soir dans le lit j’efface Les traces de ce que je suis Et j’affronte les... Monstres de mes névroses Des dieux et tant d’autres choses J’atteindrai le plérôme Après l’apothéose C’est la grande évasion J’ai les songes pour élévation La quête d’essor est pas si facile Quand je dors, je sors de l’asile J’suis pas fort à l’extérieur Mais avec Morphée, j’suis meilleur Soldat invincible Une gloire indicible Je vous souhaite à tous d’être aussi forts que moi ici Je rêve qu’à mon reveil tout soit vrai cette fois-ci J’aimerais être quelqu’un d’autre quand criera la sonnerie Qu’en sortant le pied du lit j’aurai quitté cette vie (x2) Un désert que j’emplit Comme je peux de mes envies Le drap fait les cent plis J’y bâtis des empires Un exil de sommeil Fait que fuir le Soleil J’aimerais passer l’éternité Sur mes deux oreilles Le quotidien me rends parano Je vis des bas, imagine les hauts Au même niveau comme un jeu vidéo Je me perds dans mes idéaux Contrôle l’esprit, le temps, le feu La nuit tout est mieux Car c’est moi le héros Si le jour est fade Le soir j’efface les... Monstres de mes névroses Des dieux et tant d’autres choses J’atteindrai le plérôme Après l’apothéose Ne me réveille pas... Ne me réveille pas... Ne me réveille pas... Même l’homme le plus fort Le soldat que l’on décore L’affligé à demi-mort Redevient enfant quand ils dort Mais moi... La vie m’a fait défaut Et dans le regard des autres Y’a moins l’homme que la faute Laissez moi être un héros Laissez moi être un héros... Laissez-moi ! Laissez-moi ! Laissez-moi ! Ne me réveillez pas ! Laissez-moi ! Ne me réveillez pas ! Laissez-moi ! Pour moi ce sera Le sommeil ou le trépas Ce raté de l’éveil sera Soldat du sommeil ou ne sera pas.
12.
Métastases 04:27
Défilent les heures, j’défie les ombres Décompte les secondes, muet comme une tombe Déclinaison de désillusions Je me mure car le silence est la plus solide des maisons Les mauvais présages auront ils raison ? Auraient-ils raison de ma raison ? Les sages en blancs, messages en noir sur blanc me disent : «tu passeras pas la saison» Une jeunesse dans le poison À se dire qu’on n’est pas seul À se chercher de bonnes raisons Justifier l’intoxication Mourir un peu pour se sentir vivre Douter un peu du scientifique Bruler ce corps que l’on sanctifie Plonger dans le feu d’artifice Et j’ai poussé les limites jusqu’au regrets Mais qui est ce reflet à la peau de craie ? Mais à qui est ce coeur qu’on voit sur l’écran ? Si je crève maintenant qu’y a-t’il après ? Poussé jusqu’au regrets Devant la mort tous égaux Vous aurez aussi vos regrets Je pars devant, à bientôt Dans les veines, métastases La vie, la mort qui s’entrecroisent À personne la faute Ça n’arrive qu’aux autres Mais l’autre c’était moi Que Dieu m’en soit témoin Et ceux qui restent en bas Et qui m’oublient déjà Préparez l’heritage Envisagez demain Gare au destin Dans les veines Métastases Vision brouillée, sclérotique jaune Est-ce la peur ou les opiacés qui me rendent barge ? Honnêtement, j’ai bien plus que mon âge Et moins envie d’être moi. Vous me parlez des anges D’huiles, de sacrements Me dites des choses qui m’arrangent Avant que fatalité ne m’allonge Que mon propre corps ne me ronge Je ne suis qu’un chiffre de plus Mon cas n’est qu’un parmi les mourants Les mains en l’air dans le courant On précipite l’infarctus Bientôt qu’un testament Dont le goût reste amer Et des médicaments Qui me laissent de mauvaises tumeurs Dame nature prends son temps Dévore les chairs, pas les humeurs Cruelle est celle qui fit conscient L’homme du pourquoi de sa douleur Y’a plus que mes pilules qu’ont des couleurs L’espoir se dilue dans la colère Je les hais ces bien-portants qui me voient six pieds sous terre Dans les veines, métastases La vie, la mort qui s’entrecroisent À personne la faute Ça n’arrive qu’aux autres Mais l’autre c’était moi Que Dieu m’en soit témoin Et ceux qui restent en bas Et qui m’oublient déjà Préparez l’heritage Envisagez demain Gare au destin Dans les veines Métastases Pas une seconde, pas une semaine Sans que distille le désespoir dans mes veines Pas une seconde, pas une semaine Sans que l’aiguille tourne a rebours et m’injecte De la haine... Pendu au fil, candélabre J’oscille, me délabre La flamme vacille dans les larmes De la vie, prenez garde Dans les veines, métastases La vie, la mort qui s’entrecroisent À personne la faute Ça n’arrive qu’aux autres Mais l’autre c’était moi Que Dieu m’en soit témoin Et ceux qui restent en bas Et qui m’oublient déjà Préparez l’heritage Envisagez demain Gare au destin
13.
Pogo Culture 02:05
Tous pacifiques, non, plus maintenant. J’ai ça dans le sang depuis la naissance Et si ce pogo était ta dernière danse ? Dis à ton voisin que tu l’aimes, et pète lui les dents Fosse aux lions, Catharsis des corps, Bosse au front, Grand temps d’finir dans l’décor Ça va De mal en pit Carnage Consenti Raptus collectif, Impact positif, Son épileptique, Rage électrique et Public cinétique en Vagues elliptiques La pression monte De la lumière à l’ombre Waking passe d’immonde à mignon en quelques secondes J’ai pas la carrure, j’ai pas l’apparence, j’ai pas la parure Pas l’extravagance, pas les références d’une bête de scène La beauté, la chance, il me restait le sel J’ai gardé la passion, ma seul sève J’ai gardé mes idoles, priant d’être la relève Pas juste un homme, pas juste un élève C’est l’premier album, c’est un morceau d’rêve Pur comme le carbone Sûr que ça charbonne déjà pour lui faire un petit frère On oeuvre pour la paix, frère Waking veut pas d’adversaire Dans ma bulle comme Asperger Donc j'fais mes affaires seul J’ai les visages à Cerbère Ils aimeraient tous me faire taire Y’en a peu qui nous aidèrent Mon crew : que quelques gueules Tous pacifiques, non, plus maintenant J’ai ça dans le sang depuis la naissance Et si ce pogo était ta dernière danse ? Dis à ton voisin que tu l’aimes tant que t’en as encore le temps Tant que t’en as encore le temps
14.
C’est la partition de mes ambitions Ma partie sombre, mes songes d’adolescent V’là 10 ans que j’écris des sons Ou l’espoir s’effrite en digressions J’admire l’espèce suivre l’instinct Survivre à perte contre le destin Sourire à peine, rire d’un rien Face au casse-tête, cueillir l’instant Faire des drames, des morts, des guerres, du reste Un simple passe-temps J’ai peur de rien laisser Mais au fond personne laissera rien Ou seront vos légendes quand le Soleil sera éteint ? Jusqu’à la fin des temps, et peut-être encore plus loin Je prierai pour qu’on entende dans l’écho nos refrains « Sois juste un humain normal » Toute ta vie on te répétera d’avoir des rêves abordables Moi je serai soit un pirate à l’abordage Soit vous m’trouverez dans un garage la tête au bout d’un cordage Ce qu’il nous reste c’est du temps à consumer La musique pour se consoler Et des amis pour faire les cons, se saouler J’y pense souvent, poussière dans les vents solaires La vie est un miracle et nous on se bat pour un salaire Surtout ceux d’en bas : « mince alors ! » Le travail c’est délétère quand ta survie dépend de ton taux horaire, De tout ton labeur, De la chance un peu, De si t’as pas peur, De si t’as pas de doutes... Mais l’avenir c’est un gamin qui joue seul sur la route Tant que la rage s’estompe Qu’on fuit la baston On se réfugiera dans des bastions de certitudes Passe ton chemin si tu votes le status quo Le monde est malade, les hommes se rassurent L’espoir c’est ceux qui luttent, artisans de la cassure Regarde le passé, par devoir de culture Apprends du présent, et bat-toi pour nos futurs Porno Future Catastase Nouvelle ère Nan

about

"Porno Future" is our first full length album !! We sincerely hope you will enjoy it !!

credits

released May 28, 2021

WTSB is : Simon Bellot, Arthur Galtier, Edwin Blanc, Adrien Pate

Recorded, mixed and mastered by Pierre-Yves Prost for Kaktus Studio

Features with : Jee de LeBoy from the band ASK, Denis Teste, Guillaume Bidal, Tongues Joviales Choir, L'Esprit Fût

Thanks to : all the peoples that contributed to create this album on Ulule, Hexadecibel, Neocratie, our families and friends, all the people that like, follow or purchase our music.

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Waking The Sleeping Bear Dole, France

La musique de Waking The Sleeping Bear est au carrefour de toutes les colères. Il y est question de temps qui passe, des angoisses de l’avenir de celui qui est consterné par le passé... Sonorités tribales, étouffantes ambiances synthétiques... le «nu-metal» de WTSB martèle des convictions puissantes au rythme d’un phrasé francophone frénétique, tantôt chanté, rappé, crié, etc. ... more

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